Ce matin-là, Célestine ne se leva pas tout de suite.Elle se cala contre les deux oreillers et ferma les yeux. Elle voulait revivre le rêve étrange qu’elle venait de faire. Elle marchait dans une immense forêt de sapin quand, soudain, elle aperçut quatre ou cinq hommes occupés à abattre un arbre. Elle s’approcha et faillit tomber à la renverse : elle avait reconnu parmi eux, son fils Gaby qui la regardait en souriant. Elle voulait lui parler, mais resta sans voix clouée au sol. Cette histoire nous replonge dans les années 50, avec nostalgie, mais aussi un certain humour grâce aux mots et expressions du Forez, Velay et Vivarais usités par les personnages hauts en couleur.