375 Nos nouveautés

Le bassin de Marennes-Oléron est, depuis plus d'un siècle, connu du grand public pour sa production d'huîtres. Au-delà des images festives qui accompagnent ces coquillages, que sait-on de leur histoire et de leurs caractéristiques ' Pour les mieux connaître, l'auteur nous invite à observer les hommes et les femmes qui les cultivent, ces ostréiculteurs charentais qui, entre mer et terre, échappent aux catégories socioprofessionnelles habituelles.

Très accessible, car constitué presque exclusivement de magnifiques photos sur une centaine de pages, l'ouvrage permet de se plonger dans un univers original et foisonnant. L'auteur des photographies, Thierry Guyot, est ingénieur de recherches à l'Université de La Rochelle. Il a participé assidûment aux différentes marées de terrain, liées notamment aux thèses de Mathieu Le Duigou et de Richard Coz.

L'ouvrage contient tout de même quelques textes, concis et éclairants, principalement de Jacques Pigeot, Président de IODDE / CPIE Marennes-Oléron, à l'origine du projet de concession scientifique de Chassiron, et de Pierre Miramand, Président de la Société de sciences naturelles de Charente-Maritime. Les espèces sont identifiées par des spécialistes, aucun risque d'approximation !

Philippe Lafon propose un sujet inédit à ce jour, l'architecture balnéaire à travers un vaste panorama s'étendant de 1880 à nos jours.
Le tourisme qui apparaît dès la fin deu 19e siècle à Saint-Trojan-les-Bains va susciter les premières vagues de construction de villas. L'histoire de l'architecture balnéaire va ensuite s'écrire avec les goûts, les influences et les matériaux qui évoluent sensiblement au fil du temps.
Grâce au découpage en différentes périodes, le lecteur peut aussi découvrir ces évolutions et les spécificités de chacune d'entre elles. Ces maisons souvent inconnues du grand public témoignent de la richesse du patrimoine insulaire.
Il a fallu à l'auteur une longue et passionnante recherche pour que cette architecture sorte enfin de l'ombre dans laquelle elle était confinée.
Richement illustré et très sérieusement documenté, cet ouvrage s'adresse aux amoureux de l'ïle, aux amateurs de belles villas ainsi qu'aux propriétaires de ces maisons de caractère afin qu'ils continuent à les protéger le mieux possible, car elles sont notre bien commun...
Ce patrimoine mérite amplement d'être (re)découvert.

¤ Entre mer et campagne, la Charente-Maritime cache des secrets et des beautés incomparables. Les grandes villes,
comme La Rochelle, Rochefort, Saintes, montrent les richesses de ce patrimoine historique et architectural.

¤ Les villes balnéaires de Royan, Saint-Palais, Fouras, Châtelaillon, attirent de nombreux amateurs de sable fin. Les
îles de Ré, Aix, Oléron, l'île Madame offrent une grande variété de couleurs et de terroirs. Entre ces îles, les murailles de fort Boyard, fort Lupin, Brouage, fort Louvois... témoignent d'une histoire longue et passionnée.

¤ Un grand nombre d'églises romanes, des plus discrètes aux plus connues (Aulnay, Saintes, Talmont...), jalonnent le territoire.

Territoire insulaire majeur de l’Atlantique français, l’île d’Oléron possède une variété exceptionnelle de paysages. Ses grands massifs forestiers couvrent d’immenses dunes et ouvrent leurs sentiers à la pratique de la randonnée, à pied, à cheval ou à vélo. Ses vastes marais maritimes ont été maintes fois recyclés depuis leur construction et la palette de leurs usages actuels (pâturages, claires, villages d’artisans, réserves naturellesà) est très riche. Si ses plages et ses dunes restent ses meilleures ambassadrices, elle révèlent chaque jour un peu plus leur valeur essentielle à la préservation de l’île face à la mer.

Du bocage normand au clochers de Saintonge en passant par la brousse africaine, Michel Garnier a promené son regard bleu perçant dernière le viseur, un diplôme d’ingénieur roulé en boule dans la poche de son blouson, avant de poser ses valises un peu par hasard à Saintes. Il y enseigne d’abord les mathématiques, avant de se consacrer entièrement à la magie de l’image en 1989. Il dit de lui : « je suis plus un témoin qu’un créateur, j’aime regarder ». Avec un pied-à-terre familial sur l’île pendant de nombreuses années, il a pris le temps de devenir un inconditionnel d’Oléron.

Après avoir épousé une fille du pays, Thierry Sauzeau a posé son sac à Oléron en 1999. Il y a enseigné l’histoire-géographie pendant 5 ans, avant d’entamer une carrière universitaire à Poitiers. Sa spécialité est l’histoire maritime, celle des hommes, des navires, des cargaisons et des paysages qui les abritent. C’est tout naturellement qu’il a conservé le littoral saintongeais et l’île d’Oléron pour cadres de vie, pour terrains de jeu et pour sujets d’étude.

Un documentaire sur l'huître dans le bassin de Marennes-Oléron rappelant l'histoire de l'ostréiculture depuis le XIXe siècle, décrivant le métier et la vie en osmose avec la mer et montrant les paysages façonnés par cette activité.
Des hommes et femmes qui élèvent des coquillages sur le bord de l'océan Atlantique. Une île des pertuis le fleuve Charente et la rivière Seudre, des marées qui offrent ce mélange si fécond des eaux douces et des eaux salées.
Ici, le fond de la mer, que l'on admire à marée basse, vases luisantes ou sables aveuglantes sous le soleil de midi, disparaît à marée haute, ne laissant plus aux regards que balises, pontons, chalands, cabanes.
Les huîtres font le reste. Elle prouvent que dans ces eaux si chargées, des animaux peuvent trouver leur compte.
C'est ici, en Marennes-Oléron, que tout se passe, mais ce livre raconte une histoire universelle, celle de travailleurs en osmose avec la mer et les éléments.

Oleron, impressions de vacances / René Fage Date de l'édition originale : 1891 Sujet de l'ouvrage : Vacances -- France -- Oléron, île d' (Charente-Maritime) -- 19e siècleOléron (France) Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces 'uvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérœt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces 'uvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

Sébastien Le Prestre (1633-1707), marquis de Vauban, maréchal de France, est le plus célèbre ingénieur militaire français.

Homme intègre, grand travailleur, il a su garder toute sa vie la confiance de Louis XIV, sans être courtisan.

Précurseur des Lumières, intéressé par toutes sortes de sujets, Vauban a élaboré un système défensif cohérent, encore efficace pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Homme de paix, notre plus grand ingénieur militaire s'est révélé un expert dans la défense des places fortes ou leur siège. Aujourd'hui, plus de soixante-dix sites en France, en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne conservent des vestiges de fortifications significatifs qui témoignent des interventions plus ou moins importantes de Vauban. Douze d'entre eux en France, regroupés dans le Réseau des sites majeurs de Vauban, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

" Mardi 30 novembre 2004, 6h55, Chaucre, île d'Oléron, chez nous. Boum, boum, boum ! Police ! Ouvrez ! Une dizaine de drôles de gens passablement surexcités ! Certains avec des brassards. D'autres avec des armes. Irruption en quelques secondes dans toutes les pièces de la maison. Notre petit chien, enfermé dans la véranda, aboyant d'impuissance à nous protéger. Le vieux méchant chat, malin, ayant opté d'entrée pour la guérilla. Réveil en fanfare. A peine le temps d'enfiler un demi slip et de mettre un demi pied dans l'escalier. Lampes torches pleine tête. Ne bougez pas ! Nos deux enfants tétanisés. Tout le monde en bas. En petite tenue. Rassemblés comme un troupeau de moutons par une meute de chiens policiers. Vous savez pourquoi nous sommes là ? ". Le 30 novembre 2004, Jean-Marc Raynaud et Thyde Rosell, fondateurs de l'école libertaire Bonaventure, ont eu " droit " à la police anti-terroriste. Motif, avoir scolarisé (à Bonaventure) et hébergé (chez eux), pendant deux ans et demi, un petit bout de trois ans qui s'est révélé être le fils des énièmes grands chefs de l'ETA arrêtés par la police française le 3 octobre 2004. Est-il besoin de le préciser, Jean-Marc et Thyde, parce qu'anarchistes, n'ont jamais rien eu à voir avec un nationalisme quelconque, une lutte armée d'un autre âge, et, donc, avec ETA ! Pour autant, ils n'étaient pas sans ignorer complètement qui étaient les parents du petit bout. Et alors ? Les enfants sont-ils ou non responsables de leurs parents ? Une école libertaire et une maison de libertaires pouvaient-elles ne pas être ouvertes à tous les enfants du monde ? Pour avoir eu le courage de ces " justes " qui, lors de la deuxième guerre mondiale ont accueilli des petits juifs et autres, Jean-Marc et Thyde ont eu " droit " à 4 jours de garde à vue anti-terroriste " musclée " avec, pour Jean-Marc, qui sortait d'un infarctus, deux malaises cardiaques à la clef. Dans ce livre, ils racontent ce qui, aujourd'hui, est susceptible d'arriver à toute personne scolarisant ou hébergeant un môme de sans papiers. Quatre jours d'interrogatoires vingt heures sur 24. Privation de sommeil. De nourriture. Chantages. Insultes. Humiliations... Jean-Marc et Thyde ont été relâchés sans être inculpés de quoi que ce soit et, bien sûr, sans excuses. Ils continuent de " s'occuper " du petit bout et l'aiment encore plus qu'avant.

Ce livre raconte une histoire humaine qui se déroule dans un paysage de plaine où les arbres se font rares.

En Charente-Maritime, entre La Rochelle et le Marais poitevin, cinq fermes en agriculture biologique ont choisi de nourrir les
hommes en respectant la terre. Les hommes et les femmes qui y vivent ont entre 20 et 60 ans. Ils sont paysans-boulangers, maraîchers, éleveurs... Ils racontent leur chemin pour arriver à ce choix. Ils partagent leur savoir-faire.

La génération des parents s'est engagée pour que la société reconnaisse l'agriculture biologique. Elle a développé une économie sociale et solidaire. A l'heure de la transmission, la nouvelle génération se heurte à la difficulté d'accès au foncier, redéfinit la relation au travail et ouvre des perspectives nouvelles.

Ensemble et avec d'autres, ces paysans constituent un écosystème ; celui-ci fait partie d'un vaste ensemble qu'on appelle l'agriculture paysanne. Leur présence maintient vivant un lien avec la terre, avec le temps. Un lien très ancien, fondateur de notre humanité. Ils le rendent sensible à leurs contemporains, dans un paysage local et global traversé par le déclin de la biodiversité, mais aussi par une prise de conscience irrépressible de la nécessité d'autres modes de vie.

Oleron, une île à parcourir, découvrir, goûter... et à aimer.

Longues plages, vastes pinèdes, dunes couvertes d'immortelles, microclimat, délicieuses huîtres, tout cela fait le charme d'Oleron.

Mais l'île n'a pas toujours été ce paisible havre de villégiature. Elle a traversé les siècles, modelant ses paysages au fil des époques : cromlech du néolithique, vestiges gallo-romains, bâtisses moyenâgeuses, château de Bonnemie, temples des guerres de Religion ou la remarquable citadelle, rempart contre les invasions anglaises, en témoignent.

Terre de labeur, Oleron a de tout temps abrité des hommes de courage, marins, pêcheurs, agriculteurs, sauniers, viticulteurs ou encore ostréiculteurs : tous ont contribué à la spécificité de ses produits.

Le littoral charentais se révèle très dangereux pour les marins naviguant aux alentours de La Rochelle ou de Rochefort. Heureusement, des phares, comme celui de Chassiron, balisent les côtes et guident les navires dans ces eaux jalonnées de rochers et de bancs de sable.

Comment ces édifices sont-ils construits ? Quelles technologies leur permettent d'être vus à plus de 50 km des côtes ? Les phares ont-ils encore des gardiens ? Que signifient les éclats intermittents de leur sommet ? De jour, comment les distinguer ?

Vous trouverez dans cet ouvrage, accessible et complet, les réponses aux questions que vous vous posez certainement en voyant ces drôles de tours exposées aux vents violents et aux assauts de la mer.

Quelles mutations permettent d'expliquer que le sel, si religieusement et parcimonieusement utilisé par nos ancêtres, devenu l'or blanc des princes si scrupuleusement surveillé par les gabelous, soit devenu un produit banal jeté sur nos routes l'hiver dans l'indifférence générale ? Ce livre retrace l'histoire de cet ingrédient unique et irremplaçable qu'est le sel.

La plus grande des îles de l'archipel charentais, Oléron bénéficie d'un climat océanique tempéré et d'un taux d'ensoleillement exceptionnel qui la fit surnommer par Pierre Loti, " Oléron la lumineuse ". Ses paysages et son patrimoine, son art de vivre maritime, ses longues plages de sable et ses pinèdes en font un lieu de villégiature à découvrir sans modération.

25 balades familiales comprenant 15 balades sur l'île d'Oléron, 1 balade sur l'île d'Aix et 9 balades sur Marennes et son bassin (Rochefort). 1 carte détaillée par balade. Des informations pratiques (durée, distance, accès au départ). Des encadrés touristiques au fil de la balade. Des accès au départ du Château d'Oléron, de Saint-Pierre d'Oléron, Boyardville, Saint-Georges d'Oléron, La Brée-les-Bains, Saint-Denis d'Oléron, Dolus d'Oléron, Saint-Trojan-les-Bains, l'île d'Aix, Fouras, Rochefort, Port-des-Barques, Saint-Agnan, Marennes, Saint-Just-Luzac, La Tremblade...

C'est une belle histoire de famille qui a donné naissance au dictionnaire du Patois Oléronnais, qui vient d'être édité aux Editions Bordessoules. Deux cousins chaucrins, très attachés à leur village, leur terroir et son parler, ont gardé en mémoire le souvenir de leurs cousinades estivales où ils partageaient l'amour de leur terroir, 4000 mots répertoriés

Les côtes charentaises, si hospitalières au touriste,
ont connu bien des drames. Pour la gent maritime, des
noms de lieux ont des résonances lugubres : «La Fosse
funèbre» à Chassiron, «La Mauvaise Bouche» à Maumusson,
«Le Cimetière des bateaux perdus» à la côte
d'Arvert, «Le Plateau du trépas» à Rochebonne. Et, sur
les îles de Ré et d'Oléron, bien des sillages de navires
et de destins se sont interrompus... Dans cet ouvrage
sont contés le sort du Jeune Henry (1828), de La Vienne
(1903), du Gers (1905), de L'Arana (1912), de Port Calédonia
(1924), de Cristina Rueda (1925), d'Ariel (1954) et
celui de beaucoup d'autres navires naufragés de la fin du
XVIIIe siècle à nos jours. Les causes et les suites de ces sinistres
sont parfois étranges : curieuses erreurs de navigation,
histoires de pillages, de bacchanales, de trésors...