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Livre 0 |
Le Petit train d'Oléron
Résumé
S'il eut une existence relativement courte, le Petit train d'Oléron rendit bien des services, à l'aube de ce vingtième siècle qui vit son arrivée dans l'île. Certes, il n'allait pas bien vite, certes le confort était rustique, mais il rapprocha les habitants et ouvrit l'île sur le monde ; il représentait alors un progrès incontestable et chaque village voulut le train à sa porte. C'est cette histoire que rapporte Gérard Lesage, des premiers projets balbutiants aux derniers panaches de vapeur que l'automobile conquérante fera peu à peu disparaître, parcourant avec les voyageurs les lignes de Saint-Trojan à Saint-Denis, de Saint-Pierre à Boyardville, s'intéressant aux employés et à leur condition, évaluant les heurs et malheurs de la Compagnie, restituant les réflexions et les débats des élus, nous faisant découvrir enfin les traces qui ponctuent encore ça et là le paysage de l'île. Avec précision et chaleur, c'est ainsi l'histoire d'une époque qui est donnée au lecteur, une histoire qui, au moment où nombre de villes remettent en service un tramway et où l'aménagement du territoire mais aussi l'intérêt pour le patrimoine sont à l'ordre du jour, apporte connaissance, arguments et réflexion pour répondre aux questions contemporaines.
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Lesage Gérard |
2009 |
Fonds Local Documentaire |
68 |
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Livre 1 |
Oléron, jours douloureux (Interprète à la Kommandantur, 1940-1945)
Résumé
De nationalité italienne, ayant longuement vécu en Autriche puis en France, Bianca parle les trois langues et est considérée par les Allemands comme une ressortissante d'un pays allié.
Mais, si Bianca a quitté l'Italie, c'est par antifascisme... D'où l'ambiguïté de son personnage : les Oleronnais la prennent pour une collabo, et les Allemands - surtout après la chute de Mussolini - pour une ennemie, à cause de son caractère indocile. Ce qui l'emporte chez elle, c'est sa révolte à fleur de peau, d'où les portraits pimentés qu'elle tire de ses contacts avec les officiers allemands, d'où surtout le titre qu'elle donne à son journal de guerre : Oleron, jours douloureux.
Elle ressent en effet la double ambiguïté dont elle est l'objet et sait qu'une grande partie du poids de l'occupation du bourg dépend des bonnes relations entre mairie et Kommandantur, donc d'elle-même. Jours douloureux, enfin, parce que sa vie figure un pan de l'histoire européenne, celui de ces réfugiés sociaux-démocrates chassés de leurs pays par le fascisme et le bolchevisme. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle se trouve à Saint-Denis-d'Oleron, auprès d'émigrés russes.
Les mots d'Arthur Miller, le grand dramaturge américain, très au fait de ce foyer de réfugiés, s'appliquent avec justesse au journal de Bianca : « Un de ces récits que seule une femme peut avoir écrit. Elle se tient à l'endroit même où les verges des grands événements entrent en contact avec la chair humaine, la brûlent, la blessent, la marquent. C'est toujours aux femmes qu'il revient d'assurer ce qu'il reste de vie dans de tels cataclysmes. »
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Tosoni-Pittoni Bianca |
2013 |
Fonds Local Documentaire |
426 |
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Livre 1 |
100 photos pour aimer les Charentes
Résumé
On ne peut en évoquer une sans penser à l’autre : il s’agit bien sûr de la Charente et de la Charente-Maritime. Car elles sont complémentaires dans leur terroir, leur paysage, leur culture. De la terre à la mer, de Confolens à Oléron, on embarque sur L’Hermione à Rochefort avant de retourner déguster un verre à Cognac?; on s’installe à La Rochelle pour admirer le spectacle du Grand Pavois avant d’aller se divertir à celui du 9e art d’Angoulême. Des arènes de Saintes, on reprend la route jusqu’à l’étonnante église monolithique Saint-Jean, à Aubeterre-sur-Dronne. Et partout, que l’on soit face à l’Océan ou devant une vaste étendue de vignes, se déploient sous nos yeux des trésors de paysages surprenants, colorés, vivants et authentiques. C’est tout ça, et bien plus encore, que le photographe Lionel Boivineau est impatient de vous faire découvrir dans cet ouvrage.
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Boivineau Lionel |
2014 |
Fonds Local Documentaire |
411 |
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Livre 1 |
Charente-Maritime (Balades aériennes)
Résumé
Les auteurs ont dénombré huit micro-régions aux caractères bien distincts et nous proposent une merveilleuse balade au-dessus des villes et villages, des sites et des monuments qui don nent son âme au département. Les images, souvent specta culaires, toujours belles, sont commentées avec pertinence tout au long des 232 pages.
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Bernard Michel |
2012 |
Fonds Local Documentaire |
483 |
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Livre 0 |
Les Stations balnéaires de Charente-Maritime (Années 1900 à 1930)
Résumé
Plus de 400 documents montrent les stations balnéaires de la Charente-Maritime du XIXe siècle à nos jours. Premiers établissements de bain, casinos, architecture balnéaire, début des congés payés et prémices du tourisme de masse, pêche à pied, évolution du sport nautique.. Ce beau-livre présente tous les aspects des stations balnéaires. Laurent Bonnet a réuni avec soin des cartes postales anciennes, des photos contemporaines et des anecdotes d’hier et d’aujourd’hui.
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Bonnet Laurent |
2014 |
Fonds Local Documentaire |
541 |
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Livre 1 |
Le Port de la cotinière - Saint Pierre d'Oléron
Résumé
L'histoire du port de La Cotinière
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Comité de villages de la côte ouest |
2014 |
Fonds Local Documentaire |
388 |
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Livre 2 |
Xynthia ou La mémoire retrouvée (Villages charentais et vendéens face à la mer, XVIIe-XXIe siècle)
Résumé
Le récit de deux spécialistes de la région.Des documents inédits sur les catastrophes qui ont touché les côtes atlantiques.
Si Xynthia a marqué les esprits des charentais, de grandes tempêtes ont frappé les côtes atlantiques depuis de nombreux siècles. Dans cet ouvrage, publié sous l’égide de la Région Poitou-Charentes, Jacques Péret et Thierry Sauzeau reviennent sur les catastrophes qui ont touché les villages charentais et vendéens du xviie au xxie siècle. Des références historiques et des documents inédits expliquent chaque évènement, leur déroulement, leurs conséquences... Un livre encore jamais réalisé sur le sujet !
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Sauzeau Thierry |
2014 |
Fonds Local Documentaire |
557 |
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Livre 2 |
Se souvenir de la Charente-Maritime
Résumé
La Charente-Maritime il y a 100 ans vue à travers plus de 800 photos et cartes postales anciennes en couleur abordant tous les aspects de la vie quotidienne du département entre 1880 et 1930 : les foires et marchés, les fêtes religieuses et populaires, la vigne, le sport, les monuments disparus ou préservés, les événements tragiques, les personnalités, etc.
Près de 160 communes sont illustrées grâce au fonds du plus célèbre collectionneur de la Charente-Maritime : Claude Aubineau.
Cet ouvrage est le seul existant sur le département et mêle témoignages des habitants et illustrations pour tout connaître du 2ème département le plus touristique de France.
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Aubineau Claude |
2007 |
Fonds Local Documentaire |
427 |
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Livre 1 |
Marans et le marais poitevin (Un pays, une ville, un port, un chantier naval au XIXe et XXe siècles)
Résumé
Dans ce beau livre on découvre comment les hommes ont su apprivoiser les cours d’eau, du Marais poitevin et de sa côte au fil des siècles. On retrouve des récits et des témoignages authentiques largement illustrés par des documents inédits : des cartes postales, des gravures et des plans anciens, des photographies d’époque... Ainsi, un véritable hommage est rendu à l’habileté d’une famille de charpentiers de bateaux qui, sur quatre générations, ont entrepris des constructions navales, des ouvrages hydrauliques indispensables à la vie des habitants et des gens de mer... Ce livre raconte ce pays du Marais poitevin et de la baie de l’Aiguillon, ses embarcations, l’élevage des moules... La publication de cet ouvrage s’inscrit dans un vaste programme de recueil et de valorisation de la mémoire des habitants du Marais, engagé par le Parc interrégional du Marais poitevin autour de son centre de ressource, depuis plus de 35 ans.
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Durand René |
2012 |
Fonds Local Documentaire |
427 |
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Livre 1 |
L'Aventure du P'tit train de Saint-Trojan (Mémoire du Poitou Charentes) |
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0 |
Fonds Local Documentaire |
354 |
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Livre 1 |
Dictionnaire des peintres de Charente-Maritime, de naissance ou d'adoption
Résumé
Publié sous la forme d’un dictionnaire, cet ouvrage est un hommage à la mémoire de peintres de la Charente-Maritime, qu’ils le soient de naissance ou d’adoption, professionnels ou amateurs, décédés à ce jour. Sur plus de quatre siècles, ce dictionnaire recense les peintres charentais par fiches alphabétiques détaillant leurs oeuvres (tableaux à l’appui), leur biographie et leur courant pictural. Des personnalités les plus célèbres comme Balande, Fromentin, ou encore Deman ; aux parfaits inconnus ayant développé une oeuvre dans l’ombre, ce beau-livre présente 163 artistes et 234 reproductions couleurs. Ce dictionnaire, le plus exhaustif sur le sujet dans la lignée de l’ouvrage de Gérard Aubisse sur les Peintres du Poitou-Charentes, s’adresse aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs de peinture qui devraient y trouver un outil indispensable. François Wiehn est un homme de l’Ouest. Il est né en 1941 à Saintes où il a exerçé des fonctions municipales. Enseignant à la Faculté de droit de Poitiers, il a réalisé sa carrière d’avocat à Niort. Vacancier sur l’Ile d’Yeu pendant des années, il vit sa retraite entre Nantes et la Saintonge et se consacre à sa passion, la peinture .
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Wiehn François |
2013 |
Fonds Local Documentaire |
349 |
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Livre 1 |
Se souvenir d'Oléron
Résumé
L'histoire d'Oléron et de ses environs, de 1898 au début des années 1950, est retracée à travers la carte postale ancienne.
Cet ouvrage vous propose une plongée dans un temps pas si lointain mais qui, au vu de nos évolutions fulgurantes, semble remonter au Déluge. Les premières cartes postales avec photos datent de 1898 environ : nous allons en effet revenir plus d'un siècle en arrière et musarder parfois jusqu'au tout début des années 1950, bref, ouvrons les couloirs du temps. Au fil des pages, nous allons nous promener à travers chemins, routes blanches, venelles et places de nos villages. L'histoire sera la petite histoire des gens que nos parents ont peut-être connus. N'en veuillez pas à l'auteur si de temps à autre un trait d'humour surgit dans son récit... c'est là son péché mignon. Oléron offre une telle diversité de paysages, de métiers et de gens qu'il est grand temps de se mettre en route.
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Bilout |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
409 |
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Livre 1 |
Champignons de l'ile d'Oléron (Au fil des saisons) |
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Dupuy Guy |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
331 |
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Livre 1 |
La Charente Maritime... à pied (37 promenades & randonnées)
Résumé
Au fil des 37 circuits proposés, découvrez les multiples facettes du département de la Charente-Maritime : grandes plages de sable préfigurant celles des Landes, Iles de Ré et d'Oleron, faune et flore d'exception du Marais Poitevin, coteaux de vignes de la Haute-Saintonge, landes émaillées d'étangs et plantées de pins sylvestre de la Double saintongeaise, etc. Les balades sont également une invitation à profiter des richesses du terroir : escargots ou cagouilles, farci poitevin, moules et huîtres, galette charentaise et broyé du Poitou.
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Fédération française de la randonné |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
312 |
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Livre 1 |
Migrants et immigrés en Poitou-Charentes d'hier à aujourd'hui
Résumé
Sur un mode inédit, l'ouvrage rappelle l'ancienneté des mouvements migratoires : inédit car il s'attache à l'installation des migrants dans l'espace local et non national ; inédit car il met en valeur le fait que les migrations internes à la France ressemblent à celles venant de l'étranger, en particulier à cause des difficultés d'intégration dues principalement aux réactions réservées, si ce n'est négatives, de la société d'accueil ; inédit parce que les historiens, sociologues et ethnologues qui traitent le sujet le font de façon dépassionnée alors que la question est généralement débattue dans l'excès par tout un chacun, dont bien sûr les politiques qui s'en font généralement le porte-voix démagogique ; inédit enfin, parce que les auteurs et témoins interviewés sont tous personnellement concernés par le phénomène des migrations.
L'étude des vagues migratoires est le plus souvent menée à travers le prisme des communautés et des quartiers, des sans-papiers et des frontières. C'est oublier que l'idée même de migration ne correspond pas qu'à la seule arrivée d'étrangers. Parce qu'au final, l'individu dans sa vie sociale et psychologique est le point de référence de tout mouvement migratoire, les migrations internes au territoire français sont en effet peu différentes de celles en provenance de l'étranger : mêmes motivations de départ, la pauvreté, les difficultés d'exercer son métier ou de trouver du travail, un sentiment d'avenir bouché..., mêmes attirances vers un univers plus prometteur dans lequel vivre mieux et mettre en œuvre ses capacités, même espoir d'une réussite personnelle et familiale. Migrants de l'intérieur, migrants de l'extérieur
Ce rapprochement constitue l'originalité majeure de l'ouvrage. Il se révèle particulièrement fécond car l'analyse des migrations intérieures, généralement plus anciennes, permet de mieux comprendre le phénomène de l'immigration, au sens le plus commun du mot. Et vice-versa... Après un rappel des importantes remues des éleveurs vendéens, de l'arrivée des pêcheurs bretons ou des gemmeurs landoux, ne négligeant nullement les populations déplacées durant les guerres, tout particulièrement belges, ardennaises et mosellanes, l'ouvrage s'attache ensuite aux migrations des deux après-guerres (années 1920-1930 et 1950 à 1990). Périodes gourmandes en main-d'œuvre à cause du manque de bras dû à l'hécatombe de 1914 puis aux besoins de reconstruction et de modernisation du pays pendant les trente Glorieuses. Alimentées par des tensions politiques et surtout par des circuits d'embauche créés par les pouvoirs publics et le monde de l'entreprise, elles sont principalement représentées en Poitou-Charentes par des salariés agricoles, des manœuvres du bâtiment, des travaux publics et des carrières, puis par des ouvriers de l'industrie. Sans oublier les artisans et commerçants présents d'un bout à l'autre de cette histoire, sans négliger non plus la particularité de l'immigration britannique qui marque les années récentes... Italiens, Espagnols, Marocains, Portugais, pieds-noirs et harkis, Turcs, Africains et enfin Britanniques, le Poitou-Charentes n'est certes pas une grande région d'immigration (2,5% d'immigrés contre 5,3% au niveau national), mais on y retrouve les caractéristiques et les problématiques existant ailleurs : toutes les origines géographiques y sont représentées, l'intégration générationnelle y est de plus en plus rapide par rapport au début du XXe siècle, surtout au sein des familles migrant vers de petites villes ou en milieu rural, les quartiers difficiles y existent tout autant à partir des années 1990 à cause du développement du chômage et de leur mise à l'écart par les autorités locales, enfin les déchirements identitaires y trouvent leur écho, entretenu par des débats idéologiques sans grand fondement, alors que leur résolution s'effectue toujours dans le for intérieur de chacun, grâce le plus souvent aux communautés qui s'agrègent dans le but de faciliter l'intégration des familles, avant qu'elles se désagrègent ou se folklorisent une fois celle-ci réalisée. Une double identité
Le migrant et l'immigré sont la même personne : le migrant tel qu'il se voit, tendu vers sa réussite, l'immigré tel qu'il est perçu par les autres, prenant leur place et posant des problèmes de société... À partir de ce socle psychosociologique, l'ensemble des grands thèmes et des problématiques de la migration sont abordés ici, qu'ils concernent la perception de l'immigré, les échos donnés à ces sujets dans la presse, la surveillance des populations étrangères ou assimilées, le rôle essentiel des associations communautaires ou caritatives dans le parcours d'intégration et la place de l'immigration féminine et par là familiale, avec l'accueil des enfants et leur insertion dans système éducatif français... En parallèle à ce portrait chronologique des migrations, le livre foisonne de situations, tant collectives qu'individuelles. De nombreux témoignages personnels illustrent les analyses du fait de société en lui-même. Avec la couleur du quotidien, sans le moindre angélisme, sans non plus la tentation du misérabilisme, les auteurs évoquent à la fois les parcours et la mémoire qui en demeure. Tout d'abord, celle d'une double situation : des parcours individuels réussis en contrepoint de constats sectoriels décrivant des conditions souvent ingrates, si ce n'est douloureuses pour ceux qui les supportent, et inacceptables pour la société environnante. Là-dessus se greffe une double identité de cœur : celle des origines et celle de l'endroit où l'on vit. Au-delà des statistiques et des stéréotypes, les parcours des migrants nous rappellent que toute migration est avant tout une aventure humaine et personnelle. Germaine Le Du, Bretonne moquée à son arrivée en Charente avec sa coiffe traditionnelle dont elle était si fière et qu'elle ne portera plus jamais, puis mise à l'écart pour ne pas comprendre la langue de son nouveau village ; Mohamed et Khadija Hanafi ayant entrepris leur grand voyage jusqu'à Saintes et ayant préparé depuis toujours leur retour au cimetière de Casablanca pour reposer auprès de leurs parents, ou encore Lino Pianezzola arrivé en provenance des marais de Vénétie et animant l'association des Italiens d'Angoulême, « rital » ici, francese là-bas.... Germaine, Mohamed, Khadija, Lino, ont tous été animés du même sentiment d'étrangeté, de la même angoisse du changement, puis ils se sont tous intégrés, non pas de façon lointaine à une nationalité, mais de façon intime et quotidienne à leur environnement local. Plus charentais qu'un Charentais, plus poitevin qu'un Poitevin
« L'idée de ce livre est née de la lecture d'un entrefilet du journal municipal de La Rochelle dans lequel un migrant de première génération se disait Français d'origine turque mais avant tout rochelais de souche », aime à répéter l'éditeur François Julien-Labruyère pour exprimer cette primauté des nouvelles racines qui ne correspondent guère à ce que l'État voudrait qu'elle soit, c'est-à-dire l'adoption d'une nationalité, mais qui s'épanouissent dans le seul terreau qui convient à leur développement, le quartier, la ville, la région, et au second degré seulement l'appartenance à une communauté nationale. Ce livre est dédié aux deux migrants les plus célèbres du Poitou-Charentes :
Élie Vinet, petit-fils de paysans vendéens venus s'installer près de Barbezieux en 1470 et devenu un des grands humanistes français, publié à Bâle et à Paris, signant son œuvre « Élie Vinet Saintongeois » et consacrant une grande part de ses écrits à l'histoire de Saintes et de Barbezieux. Maria Casarès, fille d'un premier ministre de la République espagnole, exilée pour cause de guerre civile et devenue au théâtre, en langue française, la plus grande tragédienne de son temps. Quarante ans durant, elle conserve la nationalité espagnole jusqu'au jour où elle se rend compte, en écrivant ses mémoires, que de nouvelles racines lui sont venues de sa maison d'Alloue, un village charentais, ce qui l'incite à enfin demander la nationalité française.
L'histoire des migrations en Poitou-Charentes montre que l'apport des migrants est incontestable dans tous les domaines. Notamment en matière culturelle dont on sait l'importance pour l'affirmation d'une identité locale. L'attirance, presque l'envoûtement qu'éprouvent les descendants de migrants pour de nombreuses formes d'expression en lien étroit avec l'identité régionale est un phénomène qui ne fait que se développer. Ne dit-on pas qu'un nouvel arrivé est souvent plus royaliste que le roi, plus charentais qu'un Charentais, plus poitevin qu'un Poitevin...
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Julien-Labruyere François |
2012 |
Fonds Local Documentaire |
572 |
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Livre 1 |
Le Journal d'Antoine Faure, lieutenant à bord de l'Hermione
Résumé
Plus fort que l'île au Trésor... le journal de bord d'Antoine Faure. Le Lieutenant de navigation de l'Hermione nous livre un récit d'aventure nerveux, racé et tendrement décalé. Il nous conte sa Frégate, «La Bête» : fière, tranquille, parfois inquiétante. Il nous embarque pour un fabuleux périple, entre escales aux Bermudes et tempêtes de l'Atlantique Nord, en passant par New York (humidité de la couchette en moins). Un témoignage de passion, d'émotion et d'humanité d'un marin très marrant.
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Faure Antoine |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
345 |
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Livre 1 |
Goulbenèze et les auteurs patoisants des deux charentes 1 : La jeunesse d'évariste Poitevin
Résumé
Christian Genet a entrepris la publication de plusieurs tomes de la biographie des auteurs patoisants des deux Charentes dont le chansonnier Goulebenéze est le représentant le plus illustre. Ce premier volume commence avec un chapitre important sur la jeunesse de Goulebenéze alors que celui-ci n’a pas encore fait ses études de barie saintogeais. La littérature patoisante des Charentes n’apparaît dans tout son éclat que dans la première moitié du XIXe siècle. Les premiers auteurs qui lui ont donné ses lettres de noblesse se nomment Burgaud des Marets, de Jarnac ; Marc Marchadier, de Cognac ; Pierre Cluzeaux, d’Aigre ; Jean Condat (dit Jean Chapelot), de Vindelle, avec ses Contes balzatois ; Eugène Lemarié, de Saint-Jean d’Angély, et ses Fariboles saintong’heaises, et enfin le talentueux dessinateur pontois Barthélemy Gautier dont les croquis des paysans de Mazerolles ont soulevé l’admiration de tous les charentais. Ceux-là sont les précurseurs du régionalisme Charentais. Ils ont fait des émules dont les différentes biographies feront l’objet du deuxième tome.
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Genet Christian |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
489 |
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Livre 1 |
Hermione (L') Retour aux Amériques (Journal de bord et le manuel du gabier (Le))
Résumé
Parti le 15 avril 2015 dans le sillage de la frégate historique, qui a conduit La Fayette en Amérique, l'équipage de L'Hermione y a reçu un accueil enthousiaste, témoignant de l'amitié entre les deux pays à travers le temps. Document unique, le journal de bord du commandant Yann Cariou retrace en détail cette navigation et montre la fierté du Pacha pour ses marins et les performances de la frégate. Croisé avec le journal de la gabière et journaliste Sandrine Pierrefeu, ce voyage se charge d'émotion quand il décrit les sentiments intenses de l'équipage à bord de cette cathédrale de bois, de toile et de lin. Ces éclairages montrent la complexité de la navigation sur la réplique d'un grand voilier du XVIIIe siècle, mais aussi l'aventure humaine qui s'est jouée sur les 11 000 milles parcourus. Grâce aux nombreuses illustrations, le lecteur se trouve plongé au coeur de l'événement. Le manuel du gabier qui termine l'ouvrage lui donnera en outre des clés techniques pour appréhender le grand art de la manoeuvre et comprendre les prouesses mises en oeuvre pour réaliser ce qui se présentait comme un véritable défi. Et qui demeurera désormais comte une magnifique réussite.
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Cariou Yann |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
417 |
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Livre 1 |
Littoral charentais hors saison
Résumé
« Avec un climat moins pluvieux û rarement brumeux û que celui des côtes de Gascogne, une luminosité qui a inspiré de nombreux artistes, des couleurs des baraques traditionnelles des ostréiculteurs ou celles des constructions sur les îles, les habitants du littoral charentais vivent pour l’eau et par l’eau.
C’est ce que j’ai essayé de montrer dans ces images. Non en adoptant le mode documentaire mais en favorisant celui du paysage. J’ai préféré raconter et immortaliser l’environnement et le décor, indissociables de ce territoire. Ce travail n’a rien d’exhaustif quant au choix des sites photographiés mais la façade maritime du département été représentée le plus largement possible. »
L'AUTEUR : Après la publication de son ouvrage sur le littoral aquitain hors saison, Jean Hincker, landais d’adoption, décide de continuer sa randonnée le long des côtes françaises.
Il remonte tout naturellement La façade atlantique pour immortaliser cette fois le littoral charentais sous forme de complainte photographique.
Privilégiant l’ambiance et l’atmosphère dans ses images il nous montre le décor d’un quotidien en dehors de la saison touristique.
Né en 1958 à Paris, Jean Hincker exerce son métier de photographe dans des domaines très variés mais garde un regard contemplatif, à la fois immédiat et distant sur ses sujets.
Il tente de transmettre sa vision empreinte de sensibilité et d’enchantement d’un bord de mer magnifique malgré les souffrances subies en février 2010 par la tempête Xynthia.
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Hincker Jean |
2015 |
Fonds Local Documentaire |
372 |
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Livre 1 |
Crimes et tentatives de crimes dans l'île d'Oléron |
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Pelletier Henri |
2014 |
Fonds Local Documentaire |
307 |