« Durant les trois premiers mois, le corps et l’esprit se nettoient. Passé ce cap, le corps ne fait plus mal, l’esprit est libéré. »
La marche : une pratique ancestrale reconnue chez les moines comme une forme de méditation
que Sarah Marquis a fait sienne.
Dans ce témoignage extraordinaire, elle nous raconte son voyage à pied de 2010 à 2013 (mai), avec pour seul bagage un sac à dos de 30 kilos. Des paysages somptueux du lac Baïkal à la jungle luxuriante du Laos ; une faune splendide avec les loups de Sibérie, les léopards des neiges du désert de Gobi ; des échanges étonnants avec les hommes, comme la fois où elle fut menacée par des narcotrafiquants après avoir foulé un champ d’opiumà Mais aussi les rigueurs du climat, le défi quotidien de se nourrir et autres aventures sur le vif : « Ne jamais planter sa tente la nuit au risque d’être réveillé sous la pression de serpents qui tentent de sortir de leur nid ! » Sur 20 000 kilomètres, elle a connu ce qu’elle a cherché de plein gré : le froid, la faim, la douleur, la solitude extrême. La splendeur des paysages l’a récompensée, comme le cheminement intérieur qui lui a permis de développer sa philosophie du mouvement, qu’elle partage aujourd’hui dans ce livre.
À 41 ans, SARAH MARQUIS décide de renoncer à une vie paisible et sans surprise dans les montagnes suisses pour entreprendre une aventure extrême. Après avoir fait des économies et trouvé quelques partenaires, elle réalise son rêve et entreprend une marche de 20 000 kilomètres en communion avec la nature.