236 Musiques (s) Du (s) Monde (s)

Pour fêter ses quarante ans de carrière, le groupe a mis au point une véritable somme, une anthologie savoureuse qui se décline en trois disques où l'on retrouve ses titres les plus emblématiques mais aussi beaucoup de raretés, un DVD rempli de documents inédits et de films d'archives, ainsi qu'un livret historique généreusement fourni en textes et en photos. Brut de Bratsch célèbre une double aventure : celle d'un orchestre pionnier des fusions mondialistes qui a très tôt su forger son propre style à base de musiques tziganes, de folklores d'Europe de l'Est, de chanson et de jazz ; celle aussi d'un groupe militant et indépendant, pour qui musique et engagement ont toujours été au centre de leur art.

Le best-of évènement du choeur le plus célèbre au monde! 80 titres indispensables * Tous les chants russes traditionnels incontournables * 40 titres entièrement remasterisés pour une qualité d'écoute optimale * Les plus grands standards de la musique classique revisités par l'ensemble russe * En bonus, leurs plus belles prestations live!

Quand l'idée de réaliser un album électro-tzigane a germé après avoir fait la connaissance de Rona, Click est parti à la recherche de sons urbains dans Bucarest : ambiances de rue, métro, marché, vieux vinyles. L'album se déroule comme une comédie dramatique, un scénario aux moments tragiques et festifs, un long métrage.

Pour son dixième album, l'horloger de l'afrobeat est entouré de compagnons de route au premier rang desquels Damon Albarn, pionnier des ponts avec l'Afrique. Pour Tony Allen qui a toujours pensé sa batterie comme un orchestre et qui aime la faire chanter, Film of life est un aboutissement.

Plus inventif que jamais, Du Bartas poursuit sa quête musicale, faisant la part belle aux polyphonies, aux rythmes multiformes et à la poésie languedocienne. Car la langue occitane est au coeur de la démarche artistique du groupe : une langue vive, affutée et généreuse.

Le groupe s'est approprié aussi bien la cumbia amazionienne, le huayno, la cumbia sonidera, le boogaloo et la chicha, et en propose une interprétation unique faite de guitares électriques, de farfisa, de theremin, de flute et de percussions latines.

Ce groupe de cinq musiciens/chanteurs à l'énergie communicative, défend depuis le début des années 2000 "une musique qui se vit et qui se danse". Violaine Cochard, claveciniste concertiste très active, incarne une esthétique baroque ouverte et toujours prête à dialoguer. ToccaTram est une rencontre de deux sensibilités musicales singulières, un dialogue entre des oeuvres distantes de quatre siècles, une musique qui fait exploser les carcans stylistiques pour ne garder que l'essentiel... le plaisir d'être ensemble !

Âfya est le 9ème album de Sidi Bemol. Ouià Sidi Bemol... tout simplement, mettant de côté le titre honorifique de « Cheikh ». Toujours humble et charismatique, Sidi Bemol, qui a maintenant des cheveux gris, n'a pas perdu son ironie corrosive, son esprit bouillonnant, ni son oeil pétillant, mais il a choisi d'intituler son nouvel album Âfya, qui en algérien signifie sérénité, paix, élévation, chaleur, lumière à Paix est mon idéologie ; Claires sont mes intentions... (Âfya 1) Sidi Bemol a toujours eu cette particularité de savoir naviguer entre tradition et contemporanéité, c’est ce qui fait sa richesse, c’est ce qui enchante son public fidèle. Musique d’aujourd’hui, forcément de par ses nouvelles compositions (Essala, Nekkni à), Sidi Bemol ne cessant de créer, d’écrire, de composer, d’observer le monde qui l’entoure. Mais aussi de par le choix des musiciens qui l’accompagnent, une jeune génération montante : Damien Fleau, Clement Janinet, Benoit Medrykowski, Maxime Fleau et Jean Rollet-Gérard, ayant quelques points en commun : être sorti de l’Ecole Didier Lockwood, être frère, ami, voguer sur plusieurs genres musicaux (jazz, world, électro, rock, musiques de filmsà) et être doté de ce talent et cette fougue qu’ils mettent au service de la musique de Sidi Bemol depuis deux ans. C’est ainsi qu’à Alger lors du festival "Gitans Origines", en février 2012, une rencontre artistique, tout aussi improbable qu’évidente, naît sur scène entre Sidi Bemol accompagné de son quintet et le groupe Dhoad Gitans du Rajasthan, d’où va découler l'envie commune de prolonger la route ensemble sur scène et sur CD. Plusieurs titres (Afya 1 et 2, Jnuni, Saâ) nous embarquent pour un nouveau voyage musical à la croisée des cultures maghrébines et indiennes. Une rencontre avant tout musicale et humaineà mais qui naturellement et finalement, prend un autre sens, plus profondà un clin d’oeil de cet ancien sans papiers algérien rendant hommage à ces vagabonds du monde : les apatrides.

Ce groupe de rock malien a été découvert par Damon Albarn via son projet Africa Express. Avec leur hymne Soubour produit par Nick Zinner (Yeah Yeah Yeahs), les quatre jeunes ont directement conquis le monde musical et ses plus forts représentants, dont la tête pensante de Blur et Gorillaz. Le groupe propose un savant mélange, entre chants maliens, guitares électriques et rythmes tribaux, à la frontière entre musique du monde et rock.

C'est dans l'univers joyeux de Baltazar Montanaro-Nagy et de Sophie Cavez que Le 3ème Temps est né. Lorsque la musique à boutons s'accompagne d'un archet vagabond, complicité aventureuse et émotion transparente s'offrent à nous. Ce troisième opus, enregistré entre la Belgique et la France, est comme la synthèse de leur amitié franco-belge et de leur voyage au croisement des vents du nord et des sons de l'est. Le 3ème Temps cultive la représentation d'une musique libre et inspirée dans laquelle Sophie déploie un accordéon épris de romantisme. Avec un bonheur partagé et un naturel presque déconcertant, ils enveloppent leur chanson avec leur jeu de velours où les sonorités sont tour à tour mélodieuses ou mélancoliques mais toujours résolument complices et actuelles.

Jusqu'à ce que Staline le confine dans des kolkhozes ou des usines, le peuple cosaque était nomade. Des bardes et des chamanes voyageaient de village en village transportant les nouvelles, faisant office de lien entre les divers groupes de populations sédentaires. Ce panaché de traditions classiques et modernes enregistré au plus froid de l'hiver par Michael Church à Astana, la nouvelle capitale depuis 1998, et Almaty, l'ancienne, située au pied de la chaîne de l'Ala-Taou transilien, mêle voix, dombra (luth à long manche et à deux cordes), qyl-kobuz (violon aux cordes en crin de cheval), zhetygen (cithare à sept cordes), symai (accordéon diatonique) et shang (guimbarde).

Troisième album studio de cet artiste indigène considéré comme la plus grande voix de l'Australie.

Pas question de reprendre à la virgule après ceux qui l'ont précédée en la matière. A quoi bon... Ici il s'agit d'honorer l'esprit, sans coller à la lettre près. Sonorités r'n'b, échos de l'électro, samples de kora, le climat "electroacoustique" offre de nouvelles perspectives à ces chansons éternelles. La fille d'Ipanema, Samba saravah, Tu verras... toutes ses chansons retrouvent un air de jeunesse en prenant des chemins buissonniers, en osant un nécessaire pas de côté qui incite à prendre la pause dans la folle course du monde... La bossa nova, "une tristesse un peu apaisante", une bande-son qui tient toutes les promesses d'une saudade à la française. Flavia Coelho, Vinicius Cantuaria et Bruno Ferreira sont également venus enregistrer en duo sur trois titres !

L'artiste à la renommée internationale depuis ses différentes collaborations avec Peter Gabriel, Paul Simon, Manu Dibango ou encore Neneh Cherry, est une icône mondiale, reconnue autant pour avoir émancipé le mbalax que pour ses engagements caritatifs à travers le monde. Cet album, qu'il décrit lui-même comme "un voyage entre l'Afrique moderne et l'Afrique traditionnelle, une traversée des différentes cultures africaines", contiendra plusieurs duos avec Akon, Fally Ipupa et Spotless pour former l'unité des diasporas.

Le "petit orchestre" de Portland, Oregon, fondé par Thomas M. Lauderdale en 1994 qui réunit douze musiciens d'horizons bigarrés et dont le single Je ne veux pas travailler a fait le tour du monde sort, après quelques rétrospectives, un album aux mêmes accents internationaux, marque de fabrique du groupe depuis ses débuts. Le plus français des groupes américains célèbre à nouveau et avec amusement le flegme et l'espièglerie de notre très cher pays et on dit oui à ce joli garçon aux accents de rumba.