1954 : Ornella, jeune institutrice sur les hauts plateaux du Lot, doit affronter l’hostilité du maire, du curé et des habitants qui ont besoin de leurs enfants dans les fermes. C’est en prenant son second poste qu’elle rencontre Pierre, l’instituteur avec qui elle partage la classe. Entre ces deux enseignants issus de milieux différents mais qui ne vivent que pour leur métier, c’est le coup de foudre que seule assombrira la guerre d’Algérie. Au fil des ans, au gré des réformes scolaires, ils poursuivront leur carrière avec la même passion, jusqu’à ce qu’une décision ministérielle les transforme en « professeurs des écoles ». L’école d’antan, son odeur de craie et d’encre violette, ses instituteurs héritiers des hussards de la Troisième République, respectés de tous, exemplaires et dévoués, c’est ce que Christian Signol évoque avec beaucoup d’émotion et de vérité dans ce roman, témoin d’un demi-siècle d’une société française dont l’école symbolisait la réussite et l’espoir en l’avenir.