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Le roi n?a pas sommeil raconte le destin tragique d?un enfant maudit : Thomas Hogan. Un conte dont le charme poétique opère irrémédiablement sur le lecteur. à la mort de son père qui lui lègue sa fortune, William Hogan, le père de Thomas, rachète une propriété d?une beauté sauvage et subjuguante : deux hectares de forêts envahis par les framboisiers sauvages et où paissent des cerfs et des biches. Une fois sa fortune dilapidée, il se tue au travail, de jour, à la Scierie du village et, de nuit, à la gendarmerie où il classe les dossiers des affaires les plus sordides. Est-ce cette proximité avec le crime ? Il est sombre, triste et violent. Mais il travaille dur et c?est un bon parti. Un soir de bal au village, il séduit une beauté, Mary, et l?épouse. Thomas naît de cette union. C?est un bel enfant, à l?opposé de son père, fragile et vulnérable. Mais sa vie bascule le jour où William s?entaille profondément la main droite à la Scierie. Cette blessure gangrène et emporte le père sans que le médecin de famille, O?Brien, ne puisse rien y faire. Comme un signe de mauvais augure, l?accident plane désormais sur le destin de Thomas. Celui-ci grandit et connaît l?amitié avec Paul, son double à qui tout l?oppose, puis l?amour avec Donna, l?admirable assistante du Docteur O?Brien. Bientôt, son destin sombre le rattrape : il deviendra pour tous le « fils maudit » de Mary, une légende. Dans un style sobre mais imaginé, Cécile Coulon nous entraîne dans un univers d?émotion qui allie une atmosphère paisible, et une mélancolie indicible. Son talent tient à sa capacité à rendre magique le quotidien et le banal.

La colonie est annulée et Julien est obligé de rester chez lui au mois de juillet. Comme sa mère travaille, il passe ses journées chez une voisine revêche, l'Orange. Le jour où elle se fracture la jambe, le vieux voisin du dessus propose de s'occuper de lui. Il l'initie aux échecs, à la cuisine, à l'aviation, tout en lui racontant sa vie. Finalement, l'été va s'avérer riche en surprises et en révélations? Un roman psychologique tendre où l'auteur évoque les modèles familiaux, l'image du père et les questionnements souterrains d'enfants qui comprennent parfois mal les silences gênés des adultes. Garçon en quête de repères masculins, Julien découvre par ce grand-père providentiel l'amour indéfectible que lui porte son père sans le connaître.

Christine Bourgoin, peu de temps avant son mariage avec un ami d’enfance issu d’un milieu social supérieur au sien, découvre au hasard d’une galerie l’autoportrait d’un jeune artiste qui la fascine aussitôt. En toile de fond, un grand mûrier, envahi de tourterelles. Ayant appris que le peintre se nomme Jean de l’Espinou et a vécu au hameau de Saubragues, dans le Gard, elle décide sur un coup de tête d’aller y passer quelques jours. Sans le savoir, la jeune femme va au devant d’un passé dont elle ignore tout, et qui pourrait bien, pourtant, changer le cours de sa vieà

Inde, Iran, Malaisie, Maroc, Pakistan... Voici quelques-unes des destinations de ce périple en trente étapes liées entre elles par une singulière ouverture au monde, à l’homme et à l’histoire. Sautant allègrement les frontières de l’espace et du temps, le « promeneur » touche ici à l’essence du voyage. Loin des images imposées et des idées reçues, il restitue en un même élan la spontanéité de la rencontre, la sincérité du partage et l’émotion de la découverte dans la fraîcheur d’une curiosité sans cesse renouvelée. Le tout emporté dans un carrousel de couleurs, de sons et de parfums par la grâce d’une écriture qui rend encore plus sensible cette plongée au coeur des êtres et du monde

~~Issue de la jeunesse dorée new-yorkaise, Merritt, 16 ans, a tout ce qu'elle veut, tout de suite. Sauf ses examens' Pour la remettre en selle, ses parents l'envoient passer l'été dans un centre équestre. Là-bas, elle y fait la connaissance de Red, un poulain aussi rebelle qu'elle, et de Béatrice, une palefrenière, qui la fascine. La vie de la jeune femme est sur le point de basculer. Et pas forcément dans le sens qu'espéraient ses parents' Car Merritt est comme Red : indomptable.