La Première Guerre mondiale a bouleversé les usages alimentaires des Français. Sur le front, la soupe avalée sous les balles, les boîtes de singe, les spécialités de pays reçues dans les colis, les ripailles entre copains au cantonnement sont autant d’occasions de découvrir d’autres goûts et saveurs. Dans la partie de la France sous occupation allemande, la pénurie est permanente.
Dans la France libre, la situation est plus contrastée. Rien de comparable entre les repas rustiques des paysans et les tables raffinées de la haute société parisienne sur lesquelles rien ne manque.
À l’écoute des témoins du temps et attentif aux archives, l’auteur dresse un portrait de la France en guerre, en l’observant manger. Une approche originale propre à révéler un aspect peu connu de la Grande Guerre.