L'illustrateur Perceval Barrier est un habitué des histoires baroques : Trois contes cruels offraient déjà de savoureux massacres au potagerà A contrario, Les trois pires histoires de pirates écrites par Thomas Bretonneau se révèlent d'une gentillesse inouïe. Un jeune pirate n'ayant pas tous les attributs de son rang se lie avec la déesse de l'île experte en gaufres et finit par régaler tout le monde. Un autre ayant perdu son trésor s'acoquine avec une tortue, une taupe, une momie, un poulpe et fait finalement de sa recherche un prétexte à l'amitié. Le dernier pirate au monde se souhaite une île solitaire avant de prendre goût à la compagnie des enfants grâce à une petite fille persuasive. A chaque fois, le caractère sanguinaire de ces bourlingueurs des mers est comme dégoupillé dans un éclat de rire et de surprise. Texte classique et bulles de bande dessinée se mêlent pour une lecture très facile, accessible aux lecteurs débutants. Avec une couverture plus que réussie et des dessins à l'avenant, ce grand format sait se faire joyeux et original !
Ils sont rares, les albums qui nous font éclater de rire dès la première page. Celui-ci est de cette trempe : un village entier de pirates se moque de Richard, et pourquoi ? « Il a pas d’perroquet ! Il a pas d’perroquet ! » C’est le seul dans ce cas, et il a une bonne raisonà
Irrévérence et références, les trois histoires de ce recueil se moquent des pirates, de leur univers, de leur panoplie, de leurs obsessions, mais c’est pour mieux nous les faire aimer. On a tous quelque chose en nous de Barbe-Noire et de Long John Silver !